Les élèves de 4èmeA au Musée d'Orsay - décembre 2017

Notre classe de 4A est allée le vendredi 1er décembre 2017 au musée d'Orsay contempler les collections réalistes et naturalistes du musée.

L'histoire du musée d'Orsay

En arrivant au musée, la guide nous a tout d'abord présenté l'histoire de ce lieu. En 1900, la gare d'Orsay est construite afin d'accueillir les très nombreux visiteurs venus à Paris pour l'Exposition Universelle. En 1990 la gare, qui ne sert plus, est transformée en musée. Des travaux sont alors réalisés mais la structure en fer et en verre du lieu est gardée et on peut encore admirer les grandes horloges qui trônent à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment.

 

IMG 20171201 102421 sortie 4A Orsay 12 2017Le réalisme

Après en avoir appris davantage sur le lieu, nous sommes allés contempler une partie de la collection réaliste du musée.

Nous avons pu voir le tableau « Des glaneuses » de Millet, 1857, sur lequel on avait travaillé en classe. Le réalisme est un courant artistique de la fin du XIX° siècle durant lequel les artistes essayaient de représenter la vie des gens -les paysans entre autres- le plus fidèlement possible. Dans les tableaux réalistes, on voit des scènes de la vie quotidienne figées ou en pleine action. La peinture est très impressionnante par les nombreux détails réalistes. Dans « Des glaneuses », on observe trois pauvres femmes ramassant le blé restant après les récoltes. Le peintre a voulu aussi à travers ce tableau exprimer son opinion vis-à-vis de la suppression de la loi qui autorisait de glaner dans les champs. Il a donc une dimension politique importante.

L’œuvre suivante, « Le rappel des glaneuses » de Jules Breton, 1859, représente aussi des paysans rentrant de leur journée de travail. Elle est cependant moins réaliste puisque les femmes sont représentées pieds nus, ce qui n'est pas la réalité (elles portaient des sabots).

Sur le tableau « Le labourage nivernais » de Rosa Bonheur, 1849, on peut observer en détail le pelage des bœufs qui tirent les socs. Ce tableau met en avant les animaux plutôt que les hommes et l'artiste prend soin de représenter tous les détails réalistes comme les mauvaises herbes dans la terre labourée ainsi que la difficulté du travail des animaux qui bavent sous la difficulté de l' effort. Rosa Bonheur est l'une des rares femmes peintres de l'époque mais ses tableaux plaisaient et plaisent toujours à un grand nombre de collectionneurs.

 

A cette époque, les peintres allaient se promener dans la nature pour trouver des sujets puis peignaient ensuite d'après leurs souvenirs et les croquis dessinés sur le moment. Les tableaux étaient donc réalisés en atelier et c'est pour cette raison que les peintres impressionnistes, qui peignaient en extérieur, créèrent une véritable révolution artistique.

 

Dans un tableau de Gustave Courbet, « Un enterrement à Ornans », 1850, on peut voir des personnages peints d'après les habitants de la petite ville qui ont pu se reconnaître sur l'œuvre : le maire, un homme un peu rond avec le visage rouge (probablement parce qu'il a bu un peu d'alcool avant l’enterrement), un notable, le prêtre, le juge et de nombreuses personnes pleurant dans leur mouchoir. Beaucoup de détails comme les rides, les cheveux grisonnants, les vêtements, font de ce tableau une œuvre réaliste.

 

Le naturalisme se rapproche beaucoup du réalisme mais les tableaux naturalistes représentent souvent des personnages importants et connus tels que des présidents, des scientifiques ou des écrivains. Certains étaient représentés en pleine action, comme Pasteur (d'Albert Edelfeit,1885) et d'autres posent (les parents de Manet, 1860).

 

La visite du musée a été très instructive et très intéressante, d’abord parce que ce lieu est impressionnant de par ses dimensions et son architecture, ensuite parce que nous avons pu voir de près et en taille réelle des œuvres dont nous avions parlé en classe et qui illustraient le réalisme tel que le décrit Maupassant. Enfin la guide nous a permis de nous rendre compte de détails que nous n'aurions jamais vus tous seuls.