Image siguifin

Projet autour du spectacle "Siguifin"

Siguifin ? Vous ne connaissez pas ? Rassurez-vous, nous non plus, jusqu’au 19 octobre 2022.

Venez découvrir avec nous ce petit « monstre magique », traduction en français du mot bambara « Siguifin ».

 

 

 

 

 

Découverte

 

Notre professeure de français nous a annoncé que nous allions à l’Opéra de Paris, voir un spectacle de danse africaine intitulé Siguifin.

Notre esprit est passé de l’imagination de danseuses en tutus, à l’incompréhension devant le nom Siguifin : nous nous sommes imaginé des danses folkloriques traditionnelles africaines.

La vérité était encore différente : nous avons vu un spectacle surprenant, magique, impressionnant, émouvant, fascinant, merveilleux, qui alliait la modernité et la tradition, le chant et la danse.

Un monde de musique débordant d’énergie et de couleurs s’offrait à nous.

 

D’abord un peu déçus…

 

Le spectacle avait lieu à l’Opéra Bastille, dans l’amphithéâtre Olivier Messiaen.

De prime abord, nous sommes déçus : pas de fauteuils rouges ni de dorures, mais des bancs durs, froids et noirs disposés selon le principe des amphithéâtres antiques.

Pas de décor sur la scène austère et nue, au sol blanc.

Pas d’orchestre en train d’accorder ses instruments avant la représentation.

 

Emerveillement

 

Puis le spectacle commence, et immédiatement nous captive et nous enchante.

Neuf danseurs sur scène.

 

Les costumes

 

Les costumes sont de coupe simple et moderne, blancs, ornés de figures géométriques rouges et noires à la manière des tableaux de Mondrian et de la mode Courrège des années 70. Certaines lignes sont fluorescentes et luisent lorsque les lumières s’éteignent. Modernité, jeunesse et gaieté sont les mots qui nous viennent à l’esprit en voyant les danseurs ainsi vêtus.

Les danseurs viennent de trois pays d’Afrique de l’Ouest : Mali, Burkina Faso, Sénégal.

 

 

La chorégraphie

 

Le spectacle a été créé par trois chorégraphes originaires de ces trois pays, qui ont imaginé ce mélange de figures traditionnelles et de modernité : le hip hop voisine avec des danses très anciennes.

Les danseurs se mouvaient parfois seuls, parfois en groupe.

 La danse ne raconte pas une histoire, n’a pas de signification précise, mais communique des images et des émotions : certains voyaient les travaux des champs, les jeux avec les vagues, la mort. D’autres imaginaient des métamorphoses animales, la fête et la joie…

Le spectacle transmettait de l’espoir, de la force, de l’énergie, de la chaleur, de l’émotion… Il était magique au sens où il nous a transportés dans un monde nouveau ; il nous a fait voyager, voir des paysages, des images magnifiques.

 

 

La musique

Comme la chorégraphie, la musique était moderne et en même temps inspirée de la tradition ; le plus incroyable était que l’une des danseuses chantait en dansant. Il y avait une très grande force en même temps qu’une grande douceur dans son chant, parfois appuyé par les voix de la troupe.

Le chant provoquait un effet d’immédiate séduction chez le spectateur. Les danseurs tapaient du pied sur le rythme de la musique, ou bien frappaient dans leurs mains pour créer un rythme.

Les spectateurs les accompagnaient parfois et cela faisait monter le niveau sonore de la salle !

 

 

Les lumières

 

Les jeux de lumière soulignaient ou créaient les atmosphères qui devenaient intrigantes, envoûtantes, ou chaleureuses et festives, ou encore pathétiques…

Parfois elles étaient supprimées et les motifs fluorescents des costumes nous permettaient seuls de voir les silhouettes des danseurs sur la scène. La lumière orangée évoquait les couchers de soleil en Afrique.

Les chorégraphes ont imaginé une fausse coupure de courant au cours du spectacle, ce qui a dramatisé la danse !

 

La magie de Siguifin…

 

Nous nous sommes laissé entraîner par la musique, la lumière et la chorégraphie.

Nous avons été très impressionnés par l’art des danseurs, l’énergie qu’ils dégageaient.

Nous sommes sortis enthousiastes de ce spectacle et en gardons un très bon souvenir.

 

… et le plaisir d’avoir pu la découvrir ensemble.

 

Nous avons beaucoup apprécié d’avoir pu faire cette sortie en groupe, avec nos camarades.

Nous avons partagé nos impressions, échangé nos opinions ; toutes ces visions différentes nous ouvrent d’autres façons de ressentir et de penser.

Ensemble, nous avons partagé un moment d’amitié, de joie, et aussi de liberté.

 

Mille et un mercis à Naomi et à toute l’équipe des danseurs pour nous avoir offert ce moment magique !