Le jeudi 14 mars dernier, notre classe de 5°4 s’est rendue à la Cité de la Musique pour découvrir l’atelier-visite intitulé Frisson au musée. Cette sortie s’est décomposée en 3 parties.

L’atelier de pratique instrumentale :

Première étape de cette visite, cet atelier était le moment préféré de nombre de camarades. Nous y avons inventé et joué une musique pour accompagner les images d’un extrait du film d’horreur Shinning. Cette expérience nous a permis d’essayer et de découvrir de nombreux instruments tels que les violons, violoncelles, timbales, gong (nommé tam-tam) et tambours en tout genre, xylophone, hang drum. Mais aussi d’autres qui nous étaient inconnus comme :

• Le ressort Baschet
• Le thérémine
• Le sifflet de la mort: inventé par les Incas pour imiter le cri de la mort, son sifflement est à glacer le sang !

Nous y avons aussi comparé notre musique avec celle originale du film. Comparé à notre musique inquiétante, celle du film semblait plus mystérieuse.

La visite du musée :

Dans cette deuxième partie, nous avons découvert une toute petite partie du musée des instruments de musique. Là encore nous avons croisés des instruments inhabituels, tels que :

• L’octobasse: mesurant plus de 3 mètres pour 130 kilos, il s’agit de la contrebasse la plus grande du monde. Le musicien étant trop petit pour poser ses mains sur le manche, il utilise un système de leviers pour faire varier le son des cordes
• Le rhombe: en forme de navette et accroché à un fils, il est tourné rapidement au-dessus de la tête, produisant un vrombissement étrange. Cet  instrument était utilisé en Amérique du Sud par les adultes pour effrayer les animaux mais aussi les enfants lors d’un rite de passage. Les adultes se cachaient alors dans la forêt pour le faire vrombir et les enfants devaient réussir à traverser la forêt en surmontant leur peur de vrombissement inconnu.
• Le gamelan indonésien : un orchestre composé de gong et claviers métalliques, mais aussi de tambour. La musique très répétitive de cet ensemble avait un côté planant presque endormissant.

Le mini-concert :

L’atelier-visite s’est achevé sur le concert d’un artiste péruvien qui nous a présenté son instrument traditionnel le charango : une toute petite guitare à l’origine conçue dans une carapace de tatou (aujourd’hui en bois). La vitesse à laquelle le musicien jouait sur ses cordes était hallucinante. Il appelait cela la technique du papillon. En effet, ses mains s’agitaient si vite que cela rappelait les ailes d’un papillon qui vole. Le concert était presque trop court. C’était une belle sortie !

Elèves ayant collaboré à cet article : Antoine, Camille, Daphné, Emmanuelle, Gabriel, Ismaël, Lili, Lilia, Lina, Lou-Anne, Luca, Lucie, Maxime, Milhan, Shirine et Yanis