Viste de Malika Ferdjoukh, paroles d'élèves.

Lundi 5 mars, les élèves de 6e A et B ont reçu Malika Ferdjoukh, écrivain, au collège. Ils ont lu le premier tome des Quatre sœurs, Enid, et ont préparé sa venue avec enthousiasme. Merci à Malika pour les affiches des Quatre sœurs !

Place aux journalistes:

ANGELINE : Malika Ferdjoukh nous a dit qu’elle adorait corriger ses textes alors qu’étant jeune elle détestait ça !

ANNA : J’ai beaucoup aimé la visite de Malika Ferdjoukh car j’ai adoré en savoir plus sur les détails liés à l’écriture de son livre. A chaque fois qu’on lui posait une question, elle nous répondait avec une longue anecdote, toujours très intéressante, comme la tentative d’adaptation des Quatre sœurs, l’inspiration pour la maison du roman, son amour et son attirance pour la Bretagne…

CLARISSE : Comme je souhaite être auteur, j’ai trouvé plein de manières d’avoir de l’inspiration en écoutant Malika Ferdjoukh. J’ai adoré découvrir tous les secrets sur le livre Enid. A chaque fois qu’elle s’exprimait, j’étais pendue à ses lèvres, avec ses conseils et ses idées pour écrire.

ELEA : Malika Ferdjoukh nous a parlé de son livre, Quatre sœurs. Le prénom de Bettina est celui d’un mannequin célèbre. Elle a écrit autour de plusieurs sœurs car elle était fille unique et qu’elle rêvait d’avoir des sœurs. Son premier livre a été « Oui-oui va à l’école ». Elle adorait les vieux livres, allait à la bibliothèque municipale et aimait emprunter les livres qui ne l'avaient pas été depuis longtemps ! Arrivée en France à l’âge de trois ans, elle a eu des difficultés à l’école. Mais elle aimait lire et sa voisine lui offrait deux livres de bibliothèque verte ou rose par semaine. Sa première histoire a été celle de deux jumelles qui cachaient un soldat pendant la guerre, elle l’a écrite au fond de la classe, en cours de mathématiques !

ELISA : Elle adorait lire et elle remercie beaucoup ses professeurs. Elle dit que c’est très important de lire et de se faire raconter des histoires, que tout le monde aime ça. Si les gens n’aiment pas lire, c’est qu’ils ne sont pas habitués. Elle conseille d’écouter des livres audio. Elle nous a expliqué qu’elle prenait le temps d’écrire et de choisir ses mots, qu’elle relisait tout le temps le livre qu’elle écrivait et qu’elle n’abandonnait jamais en plein milieu. Elle était très gentille et expressive.

EMMA : Mme Ferdjoukh nous a raconté de nombreuses anecdotes sur ses expériences dans les différentes maisons d’édition ou même des histoires totalement personnelles. J'ai trouvé qu’elle parlait très bien de son livre et de son métier, elle m’a donné envie de lire ses œuvres !

FATIM : Ce qui m’a marquée c’est que l’écrivain est née en Algérie et qu’elle ne parlait pas du tout français en arrivant en France. Cela m’a fait penser à mon amie. Elle a réussi à vaincre ses difficultés et elle est devenue écrivain.

MADELEINE : L’écrivain nous a dit trouver son imagination en regardant les gens autour d’elle. Elle est fille unique et ne croit pas au destin. Après que sa mère lui ait offert son premier livre, elle a découvert le plaisir de la lecture, et s’est mise à lire de plus en plus. Elle dit devoir beaucoup au « Club des cinq ». C’est d’ailleurs pour cela que la plus jeune des sœurs Verdelaine s’appelle Enid et que, dans l’histoire, on y retrouve un puits. Elle nous a aussi lu le début d’*Hortense*, le deuxième tome de la série.

LOUISE : Malika Ferdjoukh nous a raconté son enfance de A à Z : quand elle avait trois ans elle a dû partir d’Algérie, à cause d’une maladie. Elle a appris le français grâce aux chansons. Quand elle était en CP, elle n’était pas bonne en classe et elle est devenue une des meilleures de sa classe en CM1, CM2, 6ème ! Elle nous a raconté quelques anecdotes sur elle, comme le fait d’aimer les araignées car elles mangent les moustiques. Elle est vraiment passionnante.

SIMON : Malika nous a fait traverser son univers avec ses mots. Elle dit que l’inspiration n’existe pas, qu’elle vient du quotidien. Quand elle était petite, dès son premier livre, elle a compris que la littérature était extraordinaire. Elle nous a aussi dit qu’elle était laborieuse, qu’elle ne rendait pas un travail si elle n’était pas sûre d’avoir fait le mieux qu’elle pouvait.

Merci Mme Ferdjoukh!