À la chasse aux particules fines !

À la chasse aux particules fines !

L’atelier scientifique réunit des élèves de différents niveaux. Ce qui nous uni c’est notre volonté de réfléchir et d’apprendre ensemble. Mais aussi de partager nos découvertes. Quelles que soient nos différences, l’air que nous respirons est le même : l’étudier c’est nous unir.

Depuis 2019, les recherches de l’atelier scientifique, dirigé par M. Pelé notre professeur de SVT, sont consacrées aux particules fines présentes dans l’air que nous respirons.

Les particules fines (PM) sont les petites poussières microscopiques présentes dans l’air. Nous distinguons deux types de particules fines :

  • Les PM 10, particules inférieures à 10 µm (micromètre) ce qui veut dire qu’elles sont inférieures à 0,010 mm !
  • Les PM 2,5 qui sont inférieures à 2,5 µm ce qui veut dire qu’elles sont plus petites que 0,0025 mm ! Parce qu’elles sont très petites, ce sont elles les plus dangereuses. En effet, elles peuvent aller jusqu’à nos alvéoles pulmonaires et perturber l’approvisionnement du sang en dioxygène.

 

Un exemple de PM10 : suie de fuel présente dans l’air que nous respirons

Photo du laboratoire LISA

Capture d’écran 2022-04-12 à 20.14.17  

Étant donné l’emplacement du collège, c’est-à-dire très proche du périphérique, nous avions établi l’hypothèse que « c’est le trafic routier qui émet la plupart des particules fines que nous respirons ».

Pour vérifier cette supposition, nous ne pouvions pas demander aux voitures de ne plus rouler le temps de faire notre expérience. C’est donc lors du premier confinement que nous avons pu avoir ces conditions ! Heureusement, un premier capteur de particules fines fonctionnait déjà et nous avons pu comparer la quantité de particules fines dans l’air avec ou sans trafic routier (et aérien).

Nous ne nous attendions pas à cela : pendant le confinement les quantités de particules fines n’ont pas diminuées. Notre conclusion était donc déjà sans appel, le trafic routier ne joue qu’une petite part dans la pollution aux particules fines (il a bien un impact sur la pollution de l’air que nous respirons mais cela se traduit autrement). À notre grande surprise, notre hypothèse n’était pas correcte.

Comme nous aimons partager et apprendre ensemble, l’année dernière nous avons pu accueillir des élèves du collège Marie Curie et du collège Georges Courteline qui s’intéressaient à notre projet appelé « tu respires le même air que moi - Scol’air ». Nous avons aussi participé au troisième forum francilien E3D-21.

Cette année, le programme est encore chargé ! Nous avons déjà fait différentes présentations notamment au Recteur de Paris et nous allons continuer à partager notre travail en allant à la rencontre des élèves des écoles de notre réseau. Nous vous avouons que ce que nous redoutons le plus, c’est la participation à ce fameux concours scientifique Cgénial le 30 mars 2022 !

Depuis quelques jours, nous avons un second capteur de particules fines. Les deux sont actuellement placés dans la salle 05, la salle de SVT.

Si ils restent à côté, c’est parce que nous avons un problème d’étalonnage : les deux boîtiers ne donnent pas tout à fait les mêmes valeurs de PM10 et PM2.5 alors qu’ils les enregistrent dans l’air du même endroit, c’est quand même gênant ! Mais, dès que ce problème sera réglé nous viendrons faire des mesures à différents moments et dans différents endroits du collège. En faisant ça nous obtiendrons peut-être des résultats surprenants ! En tout cas, promis, on vous dira tout !

Quoi qu’il en soit, ce qui est sûr, c’est que nous emporterons un boîtier avec nous en voyage au mois de juin ! Notre idée est de pouvoir comparer la qualité de l’air de Concarneau (en Bretagne) avec celle de notre collège parisien.

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Suivi des concentrations en PM10 et PM2.5 dans la salle 05 du collège par les deux boîtiers avant l’étalonnage

(On voit très clairement le pic de pollution du 25 janvier 2022)

Si tout ceci vous intéresse, venez nous rencontrer. On se réunit au moins une fois par semaine le vendredi sur la pause déjeuner !

Enfin, parce que sans eux rien de tout cela ne serait possible, on en profite pour remercier M. Pelé qui nous réunit, nous fait beaucoup réfléchir et nous prépare au mieux pour toutes nos présentations à l’oral et à l’écrit afin que nous soyons le plus clair possible.

Nous remercions aussi M. Diallo (notre professeur de techno qui se joint à nous quand c’est possible), M. Muracciole, (qui travaille au lycée Fresnel et qui a créé les boîtiers), M. Alfaro (chercheur au laboratoire Lisa et professeur à l’Université Paris Est Créteil) et évidemment la fondation Seligmann qui nous accompagne depuis le début de notre projet !

 

Imane (5 4) pour tous les élèves de l’atelier scientifique

Maxime (2nde à Chaptal), Angélina (2nde à Renoir), Dassine (5 5), Maya-Alicia (5 4), Emna (5 5), Ali (5 4), Nayad (6 2), Hamady (6 4), Virgile (4 3), Mamadou-Lamine (5 3), Henry (6 3)