Récital : PS Je vous relis sans cesse

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A l'occasion de la journée de la Saint Valentin les élèves de 4ème 2, participant au projet DMEO, ont pu se rendre à un récital à l'opéra Bastille.

PS : Je vous relis sans cesse
Billets doux ou lettres de rupture, l’art épistolaire est un ressort dramatique fréquemment utilisé à l’opéra. Massenet, Tchaïkovski ou encore Barbara ont ainsi mis en musique quelques-unes des plus belles missives du répertoire.

Objectif de la sortie:
Permettre aux élèves de se familiariser avec la voix, dans le cadre intimiste du Studio Bastille. Accompagnés dans leur écoute par un pianiste (Yoan Héreau) et une chanteuse lyrique (Lise Nougier), les élèves peuvent échanger avec les artistes à l’issue du récital.

Retour des élèves:

Ils ont apprécié le côté intimiste du studio.

Ils ont été surpris par le jeu de rôle et la complicité du musicien et de la chanteuse.

Ils ont été intéressé par les explications historiques de certaines chansons, notamment de l'anecdote la lettre à Elise de Beethoven qui aurait dûe s'appeler la lettre à Thérèse !
 
Ils ont moins aimé le chant en russe car ils ne comprenaient pas le contenu. 
 
Ils ont été apprécié les explications des différentes techniques entre le chant lyrique et la variété.
 
Ils ont été fier que l'un de leur texte soit dans le récital, en effet, la chanteuse nous avait contacté au préalable pour l'écriture d'une déclaration d'amour à destination d'une Roxanne. 
 
Voici la déclaration qui a été sélectionnée:
 
J'étais au jardin public et tu étais là juste devant moi, un sourire aux lèvres.
Tu étais en train de donner des miettes de pain aux pigeons qui t'entouraient.
Je me suis assis à tes côtés et tu m'as dit bonjour d'un air apaisé.
Tu m'étais inconnue mais tu me donnais l'impression que je te connaissais depuis toujours.
On a entamé la discussion et j'ai ressenti un sentiment qui me plaisait.
Tu étais belle, brune, aux yeux gris. Tu me fis un doux sourire comme pour me dire que le moment te
plaisait aussi.
Avec ta peau assez claire, tes cheveux mi-longs et lisses et ta petite taille, tu avais l'air d'une fille très
douce et gentille.
Je t’ai demandé si tu accepterais de boire un thé avec moi au petit salon de thé au coin de la rue.
Tu acceptas volontiers et j'aperçus des petites rougeurs sur ton beau visage.
A cette vue, mon cœur s'emballa et je ressentis un sentiment si fort que je peux le décrire comme de
l'amour.
Après une longue discussion arrosée de bonheur, on se promit de se revoir et chacun partit de son
côté.
Ça m'a un peu attristé mais je savais au fond de moi qu'on se reverrait bientôt !